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AGROÉCOLOGIE

AGRICULTURE DU VIVANT

À l’instar du sol riche et prospère de la forêt de Rambouillet qui nous a inspiré, nos sols ne sont pas travaillés (pas de labours, recours au semis direct) et bénéficient d’une couverture naturelle permanente pour éviter l’érosion des sols, en préserver l’écosystème, et réduire notre empreinte carbone.

 

Nous cultivons une multitude de fourrages, céréales anciennes et légumineuses, en rotation des cultures pour éviter l’appauvrissement des sols, sans utiliser aucun pesticide ni engrais chimique de synthèse. 

 

La sélection des cultures s’opère quant à elle dans le respect d’une science du végétal offrant aux sols ce dont ils ont besoin, tout en protégeant les cultures selon le principe des plantes compagnes.

AGRICULTURE DU VIVANT

ÉLEVAGE  ET AGROÉCOLOGIE

Un modèle agricole vertueux ne peut faire l’impasse sur le bien-être de l’animal et le respect de sa nature. Aussi, pour limiter les maladies, nous sélectionnons des races de vaches et de chèvres plus résistantes aux infections. Nous avons également recours de manière préventive à l’homéopathie et aux huiles essentielles.


Nourries exclusivement de fourrages et céréales ou en pâturage pendant l'été , nos bêtes produisent un lait de grande qualité. La diversité des races (Jersiaise, Prim Holstein, pour nos 150 vaches, Alpines Chamoisées ou Murciana Granadina pour nos 350 chèvres et boucs) permet notamment de palier les variations de matières grasses ou protéïques liées à cette alimentation.


Le métier d'éleveur nécessite un soin et un suivi constants : œuvrer chaque jour aux plus près du troupeau, dans le respect de sa nature et de ses cycles naturels (les chèvres, par exemple, produisent du lait de février à décembre), avec pour récompense l’assurance de fournir aux fromagers de notre ferme un lait à la fois sain et riche.

ÉLEVAGE ET AGROÉCOLOGIE

BIODIVERSITÉ

Le choix de l’agroécologie replace également la complémentarité des écosystèmes au centre d’une agriculture à la fois productive et respectueuse de la nature. Elle se traduit chez nous par la re-création d’un environnement favorisant la biodiversité végétale et animale :

  • Nous replantons des haies pour accueillir des auxiliaires de culture (oiseaux, insectes et petits animaux).

  • Nous plantons des pommiers rustiques pour faire de l’ombre à nos vaches, laisser butiner les abeilles, éviter l’érosion des sols et embellir le paysage.

  • Pour favoriser la pollinisation, nous accueillons deux cents ruches qui servent à produire le miel utilisé dans nos yaourts

 

La biomasse récréée par les racines permet également de dégrader les polluants présents dans le sol. Celle que produit la chute des feuilles, branches et fruits nourrit la terre et favorise l’activité des insectes qui enrichissent et aèrent les sols.

 

Ce mode de culture est inspiré par 280 ha de forêt dont la Ferme de la Tremblaye est propriétaire ! ! Afin d’en préserver la pérennité, un plan de gestion durable certifié PEFC a été mis en place : coupes et plantations d’arbres s’alternent, pour maintenir tout en entretenant, l’abri naturel des animaux sauvages. Les mares naturelles sont préservées pour permettre le maintien de leur écosystème (batraciens, animaux sauvages, oiseaux migrateurs).

AGROFORESTERIE
AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE
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AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE

Dotée à la fois du meilleur pourvoyeur en matériau de chauffage (la forêt) et de plusieurs matières premières susceptibles de générer de l’énergie grâce à l’élevage et la fromagerie, la Ferme de la Tremblaye s’est équipée en 2006 d’une chaudière à bois et en 2013 d’un méthaniseur agricole. Elle fonctionne ainsi depuis plusieurs années en parfaite autonomie énergétique, et peut même fournir en électricité près de 600 foyers !

D’un côté, la chaudière à bois produit, grâce aux copeaux de notre forêt et de celle de Rambouillet, l’eau chaude alimentant en chauffage la fromagerie, les bâtiments de la Ferme et les habitations.

De l’autre côté, les effluents de la ferme, les fumiers des élevages et le lactosérum « petit lait » de la fromagerie, nourrissent chaque jour le méthaniseur agricole et ses trois digesteurs. Le biogaz qu’ils émettent est récupéré par un générateur qui produit à la fois suffisamment d’électricité pour couvrir les besoins de notre village, La Boissière Ecole, mais également un supplément de chaleur pour la fromagerie.

Le digestat, ultime étape du compostage consistant dans un liquide de matières, est utilisé comme fertilisant naturel des sols sur nos terres ! Rien ne se perd, tout se transforme !

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